Pilotage

Piloter un vélomobile ce n'est pas déconcertant notamment lorsqu'on vient déjà du monde du trike comme moi. Ce qui m'a facilité la prise en main car je connaissais déjà les comportements du trike qui en a beaucoup en commun avec ceux du VM mais pas tous. Musculairement , j'avais aussi déjà un certain rodage ainsi que l'habitude de la position qui sera toutefois un peu différente notamment au niveau de l'inclinaison du siège. Même sans venir du monde du VH au préalable , la transition se fera tout en douceur et facilement.

Piloter un VM est très grisant. Que ce soit en simple balade du dimanche , sportivement en musculaire pur ou avec une assistance électrique. Dès que l'on sait ce que c'est , la contamination par le virus est irréversible , aucun remède n'existe ! On en veut un. Puis deux ! 

Le plaisir de se déplacer en musculaire pur en reléguant sur le plat les scooters dans la catégorie poussettes ou en admirant les vélos de course rétrécir à vitesse grand V dans le rétroviseur. La fierté de se déplacer sans polluer tout en faisant du sport. L'amusement du look d'exception et de sa rareté qui ne le rendent pas discret. Les vitesses moyennes supérieures qu'on ne peut pas se permettre avec un vélo standard.

Qu'il soit à commandes latérales ou tiller central , sa prise en main sera à la libre appréciation du pilote en fonction des modèles. Tant du côté des sportifs que des utilitaires. 

C'est tout cela le pilotage d'un vélomobile ! C'est une autre planète ! 

Date de dernière mise à jour : 29/12/2017