La véritable bête noire ce sont les ronds-points et certaines situations urbaines. Ce ne sont pas les ronds-points qui sont dangereux , au contraire , mais certains usagers qui les abordent sans réduire leur vitesse et sans regarder. En extra-urbain en général on est assez serein. Moi-même je me suis déjà un peu fait avoir dans les ronds-points. Le soucis principal c'est la différence de vitesse d'entrée entre un motorisé et un musculaire. Parfois on estime qu'on sera engagé avant le véhicule repéré plus loin car on est très proche du cédez-le-passage alors que celui d'en face est beaucoup plus éloigné du sien mais c'est selon notre allure propre. Il est assez difficile d'évaluer l'accélération et l'écart de vitesse entre le motorisé et nous. Ainsi il m'est arrivé à plusieurs reprises de rejoindre le point de rencontre d'un motorisé mais heureusement sans contact. Soit nous avons pilé tout les deux , soit j'ai fait semblant de prendre la première sortie au lieu de la seconde ou troisième , c'est selon , ou aussi une voie assez large qui m'a permis de m'écarter suffisamment sur la droite.
Selon la Loi Badinter , s'il y a un accident vélo-voiture , c'est le conducteur qui est totalement responsable car le vélo n'est pas considéré comme un véhicule mais en tant que piéton donc usager vulnérable.
Usager vulnérable :
Un cycliste , tout comme un piéton , fait partie des victimes protégées sans restriction. C’est-à-dire qu’en cas d’accident avec une voiture , sa responsabilité civile sera , dans la grande majorité des cas , écartée, puisqu’il ne conduit pas un véhicule terrestre à moteur. Un automobiliste est , de ce fait , beaucoup moins vulnérable qu'un cycliste.
Faute inexcusable :
Pour qu’il soit considéré comme pleinement responsable d’un accident de la circulation , il vous faudra démontrer qu’il a provoqué volontairement ses blessures (suicide) ou que sa faute était inexcusable - attention ce dernier point ne peut être pris en compte pour les victimes âgées de moins de 16 ans , de plus de 70 ans, atteintes d’une incapacité permanente ou encore d’une invalidité au moins égale à 80 %.
Il reste néanmoins très délicat de prouver une telle chose. Même si le cycliste a commis une imprudence ou une maladresse , c’est votre responsabilité qui sera toujours recherchée. En tant qu’automobiliste , vous devez rester maître de votre véhicule. Une telle obligation n’existe pas pour les vélos.
Ainsi , si vous renversez un cycliste , c’est votre assurance auto et plus particulièrement votre Responsabilité Civile qui devra prendre en charge les éventuels dommages corporels de la victime dans leur intégralité et les dégâts matériels selon les circonstances de l’accident.
Une faute inexcusable d'un cycliste c'est griller un feu rouge , un stop , un cédez-le-passage ou aussi de ne pas avertir d'un changement de direction (clignotant , tendre le bras).
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Généralement ça se passe très bien. J'ai les mêmes arguments qu'avec le trike.
Toutefois je note quelques différences plutôt rares que je n'ai jamais constatées avec le Vortex.
Le carénage donne parfois une impression erronée et illusoire aux non-initiés motorisés qu'il protège des chocs. Ainsi j'ai déjà eu deux fois des semi-remorques me doubler sur une départementale dans une côte (où je ne roulais qu'aux alentours de 15 km/h) après un certain temps d'attente derrière moi mais le temps de la relance au vu du poids a visiblement été long , un peu trop. Il y avait en fait une deuxième remorque ce qui allonge considérablement le camion. Ce qui fait qu'en se rabattant sur sa voie , de mon point de vue c'était un peu juste , j'avais les doigts sur le frein au cas où. Notamment parce qu'il arrivait quelqu'un en face qui a été obligé de considérablement ralentir pour que le camion finisse sa manoeuvre. Ce n'était pas chaud ni limite mais disons que ce n'est pas très appréciable.
Il y a aussi la fois où une camionnette m'a grillé la priorité en quittant une petite aire de repos. Là je vais dire que c'était un peu limite , au point de m'avoir énervé. Plusieurs hypothèses : au vu de la configuration du terrain et de l'angle auquel la camionnette s'est engagée sur la départementale , soit il m'a vu au dernier moment parce qu'il n'a pas regardé plus tôt , soit j'étais dans son angle mort au moment de quitter l'aire (dans ce cas il n'a même pas pris la peine de s'engager avec un meilleur angle pour une bien meilleure visibilité) , soit il m'a vu quand j'étais au début de la très courte descente mais comme je n'étais qu'à environ 25 km/h à ce moment-là , il n'a pas réalisé que je vais me retrouver en un rien de temps en bas à plus de 40 km/h et n'a pas jugé utile d'attendre mon passage. Grossières erreurs inacceptables qui le responsabilisent totalement.
C'est donc aussi à nous , vélomobilistes , d'anticiper , d'être constamment prudents , sur le qui-vive sans relâchement et ainsi prêts à réagir. Soyons responsables et respectueux.
Il ne faut pas généraliser , cela reste exceptionnel mais ça ne devrait pas avoir lieu.